(AOF) - L'action PepsiCo perd 2,90% à 168,81 dollars et figure parmi les principaux reculs de l’indice S&P 500. Le géant du soda, qui possède également les chips Frito-Lay et les biscuits Quaker Foods, est en perte de vitesse. Non seulement ses revenus en fin d’année n’ont pas été à la hauteur des anticipations des analystes, mais ses prévisions pour 2024 ont aussi déçu. La hausse des prix de ses produits a affaibli la demande des consommateurs pour ses snacks et ses boissons. Son concurrent Coca-Cola fera connaitre sa performance pour le quatrième trimestre le 13 février.
Au quatrième trimestre, PepsiCo a généré un bénéfice de 1,32 milliard de dollars, soit 94 cents par action, en hausse par rapport à il y a un an : 518 millions de dollars et 37 cents. En données ajustées, le bénéfice par action est ressorti à 1,78 dollar, un montant supérieur au consensus.
Les revenus ont reculé de 0,5% à 27,9 milliards de dollars contre 28,4 milliards de consensus. Ils affichent une croissance organique de 4%. PepsiCo Beverages North America a connu un recul de 6% de ses volumes et Quaker Foods North America, de 8%.
Le groupe envisage une croissance organique 2024 de 4% au moins, le consensus s'élevant à 5,2%, et un bénéfice par action de 8,15 dollars, contre 8,14 dollars attendus par les analystes.
PepsiCo a par ailleurs rehaussé de 7% son dividende annuel à 5,06 dollars, tout en annonçant un plan de rachat d'actions d'un milliard de dollars. Il s'agit de la 52ème année consécutive d'augmentation du dividende. Il s'agit de la 52ème année consécutive d'augmentation du dividende.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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